MALANDIN Alfred Clément

ETAT-CIVIL

Né le 8 novembre 1888 à Petit-Quevilly (76).

Fils de Louis Alfred MALANDIN et de Clémentine Maria HENAUX. 

 

PARCOURS MILITAIRE

Matricule 714 au Bureau de Rouen Sud. Classe 1908. Sa Fiche Matricule nous donne un signalement assez précis : cheveux et sourcils bruns, yeux gris, front ordinaire, nez et bouche moyens, menton rond, visage ovale, taille : 1m 65cm. Il a un degré d’instruction de 3, ce qui signifie qu’il possède une instruction primaire plus développée.

Sergent au 119e Régiment d’Infanterie. En 1914, le casernement du 119e R.I est à Lisieux et Courbevoie. Il fait partie de la 12e Brigade d’Infanterie, 6e Division, 3e Corps d’Armée. Il est constitué de 3 bataillons.

Classé dans la 1ere partie de la liste en 1909. Inscrit sous le n°151 de la liste.

Incorporé à compter du 7 octobre 1909. Arrivé au corps et soldat de 2e classe le 7 du dit. Envoyé en congé le 24 septembre 1911. Certificat de bonne conduite accordé. Mobilisé par décret Présidentiel du 1er août 1914. Arrivé au corps le 3 août 1914. Parti aux armées le 5 août 1914. Caporal le 18 juillet 1915. Evacué malade le 22 août 1915. Rentré le 29 août. Sergent le 13 octobre 1915. (Fiche Matricule)

Campagne contre l'Allemagne du 3 août 1914 au 13 octobre 1918.

Blessé le 2 septembre 1917 au secteur d’Ailles plaie pénétrante bras.

Cité à l’ordre n°168 de la brigade du 22 juin 1917 : « Au front depuis le début de la campagne s’est toujours montré dévoué et consciencieux a pris part à toutes les affaires du Régiment s’est particulièrement bien conduit le 6 juin 1917 où par son exemple a entraîné ses hommes dans une contre-attaque énergiquement menée.

Cité à l’ordre n°671 du Régiment du 20 juillet 1918 : « Agent de liaison d’une section de mitrailleuses a assuré dans la journée du 9 juillet 1918 sous un violent bombardement la liaison entre le bataillon et la section ».

Cité à l’ordre n°11197 du 6 novembre 1918 : « Sous-officier très brave ayant une haute conception du devoir a été grièvement blessé à la tête de sa demi-section ».

Croix de guerre avec palme. Médaille Militaire.

 

HISTORIQUE DU REGIMENT (jusqu'à son décès en 1918)

En 1914 : Ardennes, garde de la Meuse, Belgique. Bataille de Charleroi (21-23 août). Retraite (28-29 août). Bataille de la Marne (5-13 septembre). Le Godat, ferme du Luxembourg (jusqu’à la fin de l’année).

En 1915 : Marne (janvier-avril). Offensive d’Artois (mai). Mont-Saint-Eloi (juillet puis septembre). Somme (octobre-novembre) : secteur de Frise

En 1916 : Somme (janvier-février) : Erches. Bataille de Verdun : secteur du fort de Vaux (avril-mai) puis Fleury, bois des Essarts, Thiaumont, ravin du Bazil (mai-juin). Secteur de Saint-Mihiel (juin-novembre). Verdun (décembre-janvier 1917).

En 1917 : Aisne (mars-mai). Chemin des Dames : Les Bovettes, secteur d’Ailles (juillet-août) puis Grugies, Epine de Dallon (septembre-janvier 1918).

Début juin, de nombreux soldats refusent de monter au front, des mutineries se déclenchent au sein du régiment. (chtimiste)

En 1918 : Champagne (mars-juin). Picardie (juin-août). Concevreux, Amifontaine, ferme de Fleuricourt, bois du Fanion (octobre).

 

 

 

MORT POUR LA FRANCE 

 

 

 

Le 13 octobre 1918 à l'âge de 29 ans. Tué à l'ennemi à Dongeville (02).

Acte de décès transcrit le 27 avril 1919 à Petit-Quevilly (76).

Exhumé le 22 avril 1922 à Dravegny-Longeville (02). Arrivé à la gare de Rouen-Martainville le 17 mai 1922 par le convoi n°21 en provenance de Brienne-le-Château (10). Réinhumé le 19 mai 1922 dans le carré M, rang 9, tombe n°8 du cimetière de Petit-Quevilly (76).

Son corps a été restitué à sa veuve, Mme J. PERZO Vve MALANDAIN, domiciliée au 6 rue de la gare à Petit-Quevilly (76).

Son nom figure sur le Monument aux Morts de Petit-Quevilly (76).

 

 

Pour plus d’informations sur l’historique du régiment, consultez le site suivant : http://www.chtimiste.com/

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